Sur scène, l’interprète Philippe Spiesser joue des percussions invisibles, et déclenche simultanément des sons et des fluxs d’images par ces mouvements.
Le spectacle est composé de deux pièces : Hypersphère de José-Miguel Fernandez et Le Silence d’Alexander Vert. L’environnement numérique est conçu par l’artiste visuel Thomas Köppel.
HYPERSPHÈRE (20’) DE JOSÉ MIGUEL FERNANDEZ
Pour un percussionniste, dispositif GeKiPe et électronique en temps-réel
Le titre de la pièce fait référence à l’hypersphère, un objet mathématique à n-dimension utilisé entre autre pour calculer les rotations des capteurs et déduire leur positions. Dans le discours musical il s’agit aussi de parcourir des espaces sphériques multidimensionnels dans lesquels différents sons et techniques de synthèses vont être révélés.
Au niveau synthèse d’images et mouvements dans l’espace, on retrouve également une étroite relation entre ces sphères, leurs déformations et les sons spatialisés à travers un système de diffusion multicanal.
LE SILENCE (30’) DE ALEXANDER VERT
Pour un percussionniste, dispositif GeKiPe et électronique en temps-réel
Cette création musicale et vidéo, a pour thème le face à face qu’endure l’homme lorsqu’il glisse progressivement dans l’immensité du silence et devient peu à peu un étranger parmi les Hommes.
En proie à des hallucinations volontaires et ne croyant plus à sa chance, il pose le voile du silence et s’en va dans sa citadelle, édifice de silence.
L’oeuvre se construit sur des phases d’introspection et des parties plus mouvementées symbolisant l’homme qui tente de reprendre le contrôle de sa destinée.
Nous le suivons dans les différentes étapes qui le mène au renoncement, à l’acceptation mais aussi à la peur et au doute, jusqu’à ce qu’il s’engouffre dans ce puit immense.