La pièce Éphémères Harmonies repose sur la notion que les arbres et les plantes ne sont pas des entités isolées, mais qu'ils entretiennent des relations complexes et symbiotiques entre eux et avec d'autres organismes. Cette notion est utilisée pour décrire le réseau complexe de communication et d'échange de nutriments qui existe entre les arbres, les plantes, les champignons et d'autres organismes vivants dans les écosystèmes forestiers. Arbres et plantes sont interconnectés par le biais de réseaux racinaires, d'échanges de composés chimiques et d'interactions symbiotiques avec des champignons mycorhiziens. Cette communication souterraine joue un rôle essentiel dans le partage de ressources, la résistance aux maladies et la survie des plantes dans la nature. Ainsi, une autorégulation s'opère entre les différents composants de la forêt, façonnant un univers riche en interactions et en diversité. Cette idée constitue le fondement et la source d'inspiration de cette composition audiovisuelle. Les instruments de l'ensemble Icarus VS Muzak, conjugués à l'électronique en temps réel, et à une scénographie interactive axée sur des jeux de lumière et vidéo crées un réseau de communication complexes entre tous les éléments du système.