BÉRANGÈRE MAXIMIN

BIOGRAPHIE DE BÉRANGÈRE MAXIMIN

Sa pratique du live electronics débute par l’entremise de John Zorn et de son label Tzadik (USA), qui fait un accueil chaleureux à son travail acousmatique et sort son premier album Tant Que Les Heures Passent dans la collection Composer Series en 2008. Ceci lui donne l’inspiration pour lancer une série d’expérimentation parallèle à ses oeuvres de studio qui laisse une trace sous la forme d’un album collaboratif avec de brillants musiciens rencontrés lors de sa première tournée : No One Is An Island avec Christian Fennesz, Frédéric D. Oberland, et Richard Pinhas à la guitare, et Rhys Chatham à la trompette. Cette deuxième série de compositions sort sur le label Sub Rosa dans la collection Framework (Belgique) en édition limitée CD et LP en 2012. Le monolithique Infinitesimal lui succède rapidement dans la même collection (2013, l’un des 13 meilleurs albums Ambient de l’année d’après le magazine britannique Drowned in Sound). La pièce électronique en cinq mouvements décrit une transformation progressive où seul compte la physicalité du moment, et « formule lentement une logique interne, à la manière des idées qui se forment dans votre tête mais que vous ne pouvez expliquer » (Pitchfork). Son quatrième album, Dangerous Orbits, sorti en mai 2015 dans la collection Made To Measure du label belge Crammed Discs, reçoit un excellent acceuil, « un grondement cuivré menaçant, un pouls sourd, un rappel déconcertant que l’univers ne nous appartient pas » selon The Wire Magazine.

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DESCRIPTION DU PROJET KOMORA


 > Résidences de création au Labo Flashback

• Du 30 novembre au 31 décembre 2020 et du 18 au 31 janvier 2021

Komora, Oeuvre électroacoustique de 20:20, fin de composition et mixage de l’oeuvre destinée à une parution vinyle en série limitée accompagnée d’une gravure de l’artiste américano-japonaise Yuko Tonohira, dans la collection MMXX du label belge « Matière Mémoire ».

« Cette oeuvre a débuté durant l’été 2020 dans la grange qui donne son nom à la pièce, en pleine campagne, dans le village fermier de Zhoved en Ukraine, séjour effectué en réponse à l’invitation d’amis. Officiant dans son studio personnel depuis 2008, Bérangère Maximin a développé sa propre approche de l’art sonore et de la musique électroacoustique, composant des pièces denses et immersives à l’impact immédiat. En six albums qui ont suscité un intérêt international, elle a révélé un goût pour le mélange de sons hétérogènes avec un sens du détail, une écriture sonore nuancée et dynamique avec le matériau numérique.

DESCRIPTION DU PROJET > THE ZHOVIED SERIES

 > Résidences de création au Labo Flashback

• Du 8 au 13 février ; Du 8 au 22 mars 2021 ; Du 10 mai ou 22 juin et du 1 au 15 juillet 2021

La série d’oeuvres électroacoustiques The Zhoved Series que la compositrice travaille au Labo Flashback fait suite à la pièce Komora (20:20) amorcée dans le village de Zhoved en Ukraine situé en frontière de la Biélorussie et achevée au Labo. La parution de cette dernière est prévue en mars 2021 dans la collection MMXX du label belge Matière Mémoire en série limitée vinyle et comporte une gravure originale de l’artiste américano-japonaise Yuko Tonohira. 


PRÉSENTATION DE DISQUE > BÉRANGÈRE MAXIMIN
> Komora  
> Mardi 13 juillet au Labo Flashback

C’est au Labo Flashback que la compositrice électroacoustique française Bérangère Maximin a finalisé l’œuvre Komora (20:20). Celle-ci est disponible en édition limitée accompagnée d’une gravure originale de l’artiste new yorkaise Yuko Tonohira sur l’impeccable label belge Matière Mémoire (collection MMXX).

À cette occasion, elle présentera le disque au Labo Flashback ce mardi 13 juillet à 18h30. 

Kasper T. Toeplitz

« La musique de Kasper Toeplitz est celle de l’effroi et de l’âpreté hyper-urbaine en réseau. On y sent à chaque instant la justesse de la construction. » Romaric Gergorin, artnet.

KASPER T.TOEPLITZ Arche    
> En concert le 8 juin à 18h45
La Casa Musicale • Perpignan • Coproduction avec Jazzèbre 

• ARCHE, Composition pour basse électrique solo, d’une durée de soixante minutes, 2021.

> Kasper T.Toeplitz fait une musique qui s’ancre résolument dans le présent. Accro à l’ordinateur dont il joue comme d’un instrument, il reste très attaché à sa basse électrique qu’il s’est fait construire sur mesure.
>«La musique de Kasper Toeplitz est celle de l’effroi et de l’âpreté hyper-urbaine. Il y a envoyé à chaque instant la justesse de la construction ». De Romaric Gergorin, Artnet. 

Infos utiles

• Adresse: La Casa Musicale – Rue Jean Vielledent, 66000 Perpignan:  Situer sur une carte
• Tarif / Billetterie: 5 € pour les adultes • 3 € pour les adhérents
•  Gratuit pour les demandeurs d’emploi et élèves du conservatoire de Perpignan (sur présentation de la carte).

• Réservation: +33 (0) 783378551 @ communication.flashback@gmail. com


• Concert soutenu par la DRAC, la Région Occitanie, le Département des Pyrénées Orientales, la ville de Perpignan

BIOGRAPHIE

Kasper T.Toeplitz, compositeur/interprète né en 1960.

Compositeur & musicien (ordinateur, basse électrique), œuvrant par-delà les distinctions trop communément admises entre musique contemporaine – la « grande » – et musique dite non-académique – en l’espèce la musique électronique, ou noise music. Travaille donc autant avec les grandes institutions d’Etat (GMEM, GRM, IRCAM, Radio-France) qu’avec des musiciens expérimentaux ou inclassables tels Eliane Radigue, Zbigniew Karkowski, Dror Feiler, Tetsuo Furudate, Phill Niblock, Z’ev ou Art Zoyd.

A d’abord beaucoup écrit pour les instruments traditionnels (1er prix de composition d’orchestre au festival de Besançon ; 1er prix au concours « Opéra Autrement/Acanthes » ; etc.) ainsi que pour son orchestre de guitares électriques Sleaze Art, avant d’intégrer pleinement l’ordinateur à son travail, autant en termes de pensée compositionnelle qu’en tant qu’instrument « live » à part entière.

Ce parcours trouve en 2004 une résolution dans le développement du concept de BassComputer : une basse électrique hybridée avec l’ordinateur, un seul et même instrument, mais à deux entrées : les cordes de la basse et le clavier de l’ordinateur. Le son produit n’est évidemment plus un son de basse, mais ce n’est pas davantage un son purement électronique. On assiste à un phénomène comparable à celui de l’électrification, au siècle dernier. Comparable, mais touchant à des paramètres à la fois plus subtils et plus fondamentaux, puisque ici ce sont les limites organologiques de l’instrument qui sont pulvérisées, en termes de timbre, d’ambitus, de resonance, de polyphonie – et non plus seulement le volume sonore qui est amplifié. Il prolonge l’expérience avec des pièces où d’autres instruments font également l’objet d’une hybridation : Unfinished Metal Waves, pour tam géant ; Von Morgens bis Mitternachts (basses, violoncelle et percussion) ; Dust Reconstruction (vielle à roue, sax sopranino et basse) – ouvrant ainsi la voie à de nouvelles approches instrumentales.

Enfin, en 2007, il fonde KERNEL, un ensemble d’ordinateurs dont la visée est l’interprétation live de grandes architectures musicales, des pièces composées, donc, avec les axes de réflexion induits par l’énoncé : Comment écrire pour l’électronique? Qu’est-ce que jouer (et jouer ensemble) de l’ordinateur ?

Développe des pièces basées sur des structures de matières sonores à évolutions lentes, habitées d’un scintillement interne, foncièrement organiques et sensuelles, aussi subtiles que puissantes, requérant de l’impétrant bien davantage qu’une oreille, fût-ce complaisante – aussi est-ce une musique d’abord à vivre, live, puis à réécouter (il dirige son label: ROSA). Une expérience sensorielle  avant tout, donc, d’où une constante extrapolation de sa démarche dans d’autres disciplines – danse, théâtre, et, de plus en plus, image.

ARCHE – composition pour basse électrique solo

”Bien que la basse électrique  soit mon instrument ”principal”, ça fait bien longtemps que j’ai délaissé la ”fonction” de basse, son emploi traditionnel, pour me consacrer à la composition d’architectures électroniques, d’écosystèmes sonores nourris d’électricité, dans la conception desquels la basse n’est qu’un instrument, un outil me permettant de sculpter la matière en profondeur – ou, dans mon cas, la basse couplée à un laptop (ou à un programme écrit en langage MAX si on tient à être précis). Alors même si techniquement c’est de la basse solo, sans choses préenregistrées, et dont tous les sons émanent des cordes de l’instrument,  on n’est certainement pas dans des descendances de Jaco/Stanley Clarke, pas plus que, pour faire plus moderne, dans des choses à la Thundercat ou Victor Wooten : je parle plutôt d’architectures dont les references sont certainement plus du côté de Xenakis, de Stockhausen ou J-C Eloy – ou pour faire plus moderne, Pita ou Merzbow – et la basse n’est plus une fonction, mais juste un outil avec lequel je me sens particulièrement à l’aise, et la musique produite parle plus de composition que de virtuosité instrumentale”

On peut entendre des choses récentes sur Bandcamp :

https://kasperttoeplitz.bandcamp.com/album/topographie-des-ruptures https://kasperttoeplitz.bandcamp.com/album/dead-fish-go-with-the-flow ou encore là https://kasperttoeplitz.bandcamp.com/album/pulsed-memory-process

Ce dernier album est partiellement un enregistrement de concert (un des rares à être passé ”entre les gouttes” de confinements et couvre-feu) :

https://www.youtube.com/watch?v=9W6A2Wx-7RY&t=264s

VIDÉOS

Mark Lockett

GAMELAN JAVANAIS
Mark Lockett
> Ateliers et concert le 4 juin à 14h30
 > La Casa Musicale – Perpignan
Musicien & Professeur de Gamelan,  Mark Lockett est passionné par les traditions artistiques d’Indonésie. Après ses études de musique à l’Université de York en Angleterre, il  devient membre fondateur du «English Gamelan Orchestra», avec une équipe de musiciens javanais et anglais.• Concert donné dans le cadre du projet Empreintes Digitales avec les élèves du collège Jean Moulin de Perpignan.

Infos utiles

• Adresse: La Casa Musicale, rue Jean Vielledent, 66000 Perpignan :  Situer sur une carte
• Réservation: +33 (0) 783378551 @ communication.flashback@gmail. com

 * Concert soutenu par la DRAC, la Région Occitanie, le Département des Pyrénées Orientales, la ville de Perpignan, le Fond musical jeunesse et la Sacem

BIOGRAPHIE

Mark Lockett est passionné par les traditions artistiques d’Indonésie comme étudiant de musique à l’Université de York en Angleterre, la musique et le théâtre d’ombres. Il devient membre fondateur du « English Gamelan Orchestra », avec une équipe de musiciens javanais et anglais. Cet ensemble, basé à l’ambassade d’Indonésie à Londres, joue régulièrement dans les années 80, anime des stages et introduit le gamelan au public britannique. Il continue de découvrir en Californie quand il fait sa maîtrise d’ethnomusicologie ou il rencontre le compositeur et javaphile Lou Harrison, avec quiil apprend la construction des instruments utilisant des matériels récupérés.

Il passe deux ans au chantier de fabrication de son propre gamelan « Metalworks » à Birmingham et il dirige des ateliers pour enfants, musiciens amateurs et dans les hôpitaux et lieux de soin. Après son doctorat à l’Université de Londres il rejoint la faculté du « Birmingham City University » et le « Royal Birmingham Conservatoire » en tant que professeur d’ethnomusicologie et directeur du gamelan. Il effectue quelques séjours en Indonésie pour rechercher la musique sacrée de Bali.

Installé en France depuis 2004 il lance un projet pédagogique autour du gamelan en Occitanie. Il commande un gamelan javanais du même atelier à Surakarta qui a fabriqué celui du conservatoire de Birmingham. “Gamelan Oksitan” a collaboré avec les conservatoires de Toulouse, Carcassonne et Perpignan, avec des compagnies de danse et aux festivals de musique du monde dans l’Aude et l’Ariège. Récemment installé dans le Pays de la Loire Mark joue avec Will Guthrie et l’ensemble Nist-Nah.

https://drive.google.com/file/d/1fbs2MIlp3M0X4g9-aDGWknVzbhZV9QDK/view?usp=sharing

Ateliers dans le cadre du projet Empreintes Digitales avec le Collège Jean Moulin

Annette Mengel > Extinction

Résidence de captation vidéo de présentation de l’installation Extinction les 3 et 4 mai 2021 au Labo Flashback à Perpignan.

Biographie Annette Mengel

Elle entre en 1980 à la Musikhochschule Hannover, où elle travaille auprès de Bernhard EBERT (piano) et Helmut LACHENMANN (analyse musicale). Depuis 1985 elle vit à Paris, où elle  étudie la composition avec Emmanuel NUNES. Elle complète sa formation en participant aux stages du Centre Acanthes où elle travaille notamment avec Toru TAKEMITSU. Une bourse du gouvernement français lui permet en 1998 de suivre un cursus d’informatique musicale aux Ateliers UPIC. En 2002 elle est lauréate du programme Villa Médicis hors-les-murs de l’AFAA et elle effectue un séjour de quatre mois à Istanbul.

Ses œuvres comprenant de la musique vocale et instrumentale pour diverses formations ainsi que des musiques de scène pour le théâtre ont été présentées dans différents festivals internationaux (Musica Strasbourg, Voix nouvelles Royaumont, Festival Les Musiques Marseille, Festival Manca Nice, Festival Internacional de Mùsica Contemporanea Alicante, Festival d’Île de France), à Berlin, à Moscou, à Istanbul … et retransmises par différentes chaînes de radio et de télévision en France et à l’étranger.

Elle a reçu des commandes par différentes institutions françaises (Ministère de la Culture, Sacem etc.) et sa musique est interprétée par des ensembles spécialisés, tel que l’Ensemble Itinéraire, l’Ensemble Musicatreize, l’Ensemble l’Instant Donné, Les jeunes solistes et Neue Vokalsolisten Stuttgart.

Elle est également l’auteur d’un mémoire de Master II en Musique et Musicologie de la Sorbonne intitulé: “Nevâ Kâr” et “Nevâ Beste” de Buhûri-zâde Mustafà Efendi Itrî. Parallèlement à son activité de compositrice, elle enseigne à l’Université de Marne-la-Vallée (Département Arts et Technologies).

Description du projet

Le projet décrit ci-dessous traite du phénomène des extinctions. Dans une association de sons et de signes lumineux, il cherche à rendre esthétiquement sensible ces phénomènes qui opèrent dans différents domaines. En résonance avec ma lecture de « La 6ème extinction » d’Elizabeth Kolbert, les extinctions d’espèces animales seront au centre de cette installation sonore et lumineuse interactive.

De façon plus périphérique, l’extinction des langues sera thématisée. Dans les deux cas, ce qui est à l’oeuvre, produit une grande uniformisation qui est le résultat direct du développement des mobilités mondialisées.

Les atteintes à la biodiversité provoquent des réactions en chaîne qui mettent en danger la vie sur terre. Comparable à l’espèce invasive qu’est l’humain, la langue anglaise domine et envahit l’espace intellectuel de plus en plus exclusivement, préparant ainsi le terrain à la « pensée unique».

Description de l’installation

En pénétrant dans la salle d’exposition, le visiteur perçoit les lettres néon « extinction » accrochées aux murs. Elles sont allumées, mais commencent à vaciller dès qu’un visiteur approche au delà d’un seuil invisible. Trois hautparleurs diffusent des bandes-son différentes, chacune étant associée à un groupe de lettres. Composées de sons d’animaux et de langues rares, elles fonctionnent en exacte corrélation avec les flashs de lumières et ne seront audibles que partiellement à l’approche d’un visiteur (représentant de l’humain – l’espèce invasive).

En se rapprochant encore, celui-ci provoque l’extinction complète du son et des lettres lumineuses.

ARTICLE DE PRESSE

Journal L’Indépendant / Sylvie Chambon

Bérangère Maximin


12/10 – 31/01 • Labo Flashback


KOMORA : Oeuvre électroacoustique de 20:20, fin de composition et mixage de l’oeuvre destinée à une parution vinyle en série limitée accompagnée d’une gravure de l’artiste américano-japonaise Yuko Tonohira, dans la collection MMXX du label belge « Matière Mémoire ».

« Cette oeuvre a débuté durant l’été 2020 dans la grange qui donne son nom à la pièce, en pleine campagne, dans le village fermier de Zhoved en Ukraine, séjour effectué en réponse à l’invitation d’amis. Officiant dans son studio personnel depuis 2008, Bérangère Maximin a développé sa propre approche de l’art sonore et de la musique électroacoustique, composant des pièces denses et immersives à l’impact immédiat. En six albums qui ont suscité un intérêt international, elle a révélé un goût pour le mélange de sons hétérogènes avec un sens du détail, une écriture sonore nuancée et dynamique avec le matériau numérique.
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